mardi 24 novembre 2015

Pain de glands


Tout est bon dans le cochon, même leur nourriture ; bonjour.


(Note : aucune blague salace portant sur les organes génitaux masculin ne sera tolérée à la lecture de cet article).

Il y a pas si longtemps que ça (quelques siècles quoi) il fallait bien trouver de quoi se nourrir pendant les famines, un aliments très consommé à ces moments était le gland. 
On peut s'en servir pour couper de la farine de blé ou bien le consommer directement comme accompagnement.
Bien que longue (et chi...) sa préparation reste simple même si l'intérêt final reste à évaluer, mais ne serait ce que pour l'expérience on va s'atteler à préparer du pain de glands !

Tout d'abord il vous faudra... Des glands (thanks captain obvious!) ; un kilo environ est suffisant pour un test.


Le problème des glands est qu'ils affichent une très forte concentration en tanins qui les rendent indigestes et immangeables tels quels. Il faut donc les épurer de ces tanins par une série de lessivages.
Pour ceci il faut commencer par les couper en deux, on peut alors retirer l'écorce extérieure. La peau brune à l'intérieur partira facilement après un premier lessivage.

Une fois les glands ouverts et débarrassés de leur écorce on les plonge une première fois dans l'eau bouillante pendant une dizaine de minutes. Pour plus de simplicité gardez les dans une passoire.
L'eau se colore en brun-rouge sous l'effet des tanins qui s'évacuent.
Après ces 10 minutes vous pouvez retirer sans problèmes la petite peau intérieure.


Ensuite deux méthodes sont possibles : soit mettre les glands totalement épluchés dans un sac en toile et laisser celui-ci 2 à 4 jours dans le courant d'une rivière pour évacuer le reste des tanins ; soit relessiver à l'eau bouillante... Entre 6 et 10 fois !
Habitant en région parisienne j'ai dû faire bouillir 6 fois ma mixture. À chaque passage l'eau est de plus en plus claire et lorsqu'elle l'est assez on peut passer à l'étape suivante.

Les glands sont alors mangeables, après les avoir mixés on obtient une purée de glands consommable comme accompagnement.
En faisant sécher cette purée au soleil ou au four on récupère une farine de glands.
Le taux de perte entre la masse de glands ramassée et le rendu final est d'environ 60% de pertes, pour 900g de base j'ai obtenu 400g de farine environ.

Maintenant ne reste que l'étape la plus facile, encore plus facile si on fait déjà son propre pain.

Le pain de glands :
*200 g de farine de glands
*300g de farine de blé
*11g de levure de boulanger
*11g de sel
*Raisins secs, noix, noisettes... Une poignée environ.
*20-30 cL d'eau


Comme pour du pain classique on mélange le tout en ajoutant l'eau progressivement jusqu'à avoir une boule de pâte qui ne colle pas aux doigts et que l'on peut pétrir. 

On peut ensuite séparer en plusieurs petits pains et on laisse reposer durant 2 heures.
Ensuite passer au four à 180°C pendant 30 minutes.
Et vous avez des bonnes miches aux glands (bon d'accord je me devais de la faire celle-là).
Bon' App !

mardi 10 novembre 2015

Barres de céréales maison

L'hiver vient, et les petits creux aussi. Bonjour.

Quand il n'y a pas moyen de faire de longue pause pour préparer un vrai repas chaud par manque de temps toute l'idée est de sélectionner les aliments qui apporteront le plus de calories tout en occupant le moins de place et de poids dans le sac.
Dans cette optique l'idéal reste la barre de céréales, bien que moins énergétique que les barres chocolatées type Twix ou Mars (450 à 500 Kcal les 100 grammes) avec quelques centaines de kilocalories (rarement plus de 400), elles sont cependant plus simples à transporter (chocolat+soleil ça se pose là...).
Elles sont également légèrement plus simples à transporter que les mélanges de fruits secs qui nécessite un contenant mais qui offrent plus de possibilités de combinaisons d'ingrédients.

Mais on peut créer ses propres barres facilement et mettre absolument tout ce qu'on veut dedans, c'est le thème de l'article d'aujourd'hui.


Ingrédients pour 16 barres :
     *125g de beurre
     *250g de flocons d'avoine (ou directement du muesli)
     *75g de cassonade
     *75g de miel
     
A partir de cette base on peut ajouter 200 grammes d'à peut près n'importe quoi.
 Dans la recette présentée ici j'ai rajouté 100g de chocolat, 75 de raisins secs et une poignée d'amandes concassées. 
Au final on peut incorporer tout ce qui existe en termes de fruits secs (raisins, abricots, bananes, mangues...), graines (tournesol, amandes, noix de cajous, noix...), chocolats, miel...

1) Préchauffez le four à 180°C.
2) Faire fondre beurre, sucre et miel dans une casserole. Si on en utilise on passe également le chocolat.
3) Incorporez les flocons d'avoine.
4) Versez dans un moule carré de 20cm de côté et enfournez 25 à 30 minutes.
5) Laissez tiédir 2 minutes puis découper sans démouler.
6) Après 1 heure de refroidissement démoulez.

Au niveau budget, puisque c'est tout de même la raison d'être de ce blog :
Pour 500 grammes, soit 16 barres, maisons le coût tourne autour des 4 à 5€ selon la garniture choisie. En comparaison les barres discount (regardez pas la liste des ingrédients c'est pas conseillé...) sont à 5,50€ les 500g.
Conclusion, en cuisinant un peu on arrive à un meilleur produit (sauf si on se rate à la cuisson cela va de soi) avec les mêmes valeurs nutritives et moins cher qui plus est.
Bien que nécessitant un contenant tout comme les mélanges de fruits les barres ont moins tendance à s'écraser, elles se conservent assez longtemps pour une randonnée de plusieurs jours, 10 jours après préparation celles que j'ai fait étaient encore bonnes. 
Alors ratissez ce qui trainent et qui nourri et expérimentez, ça peut pas être mauvais!

mercredi 23 septembre 2015

Un sac en branches


Parce que même le meilleur matériel peut parfois faire défaut ou bien simplement pour le sport on peut être amené à devoir improviser un système de portage. Le sac à dos restant le système combinant le mieux répartition confortable de la charge et capacité d'emport pouvoir en fabriquer un, même de fortune, à partir de ce qu'on trouve autour de soi et dans son sac principal peut être pertinent et intéressant.
Dans cet exemple le matériel nécessaire sera :
*Branches
*Cordes
*Rondelles de chambre à air.
*Bâche.
*Tendeurs.
*Chaussettes.
*Mousqueton.
 
Tout d'abord il faut réunir quatre branches assez solides pour supporter plusieurs kilos d'équipements divers et résister aux sollicitations d'une marche (potentiellement sur terrain difficile). Ces branches seront placées en triangle avec la quatrième branche venant croiser la partie supérieure du triangle, parallèlement à celle de la base. 
La structure de cette claie improvisée tient grâce aux rondelles de chambres à air (récupérées sur les sangles d'un sac à dos par exemple).
 
On attache ensuite les cordes aux deux pointes de la base, avant de les faire passer derrière la branche horizontale du milieu (c'est plus clair avec les photos non ?) pour former des bretelles assez basses.

Les « bretelles » passent ensuite en haut de la claie et redescendent, faisant une boucle dans un mousqueton accroché à la branche centrale, avant de refaire le chemin inverse doublant chaque bretelle.
A ce stade on a donc une claie de portage improvisée totalement fonctionnelle, reste à la charger.
Duvet, hamac, bâche, kit feu, réchaud = matériel pour deux jours
Pour cela aucune limite autre que celles de l'imagination et de la physique.
Une première méthode consiste à emballer son matériel dans une bâche et à ficeler le tout à la claie avec des tendeurs.
Après ajout d'une gourde et d'un sac supplémentaire
On exploite ensuite l'espace restant de la claie pour rajouter gourde, médikit, poches externes... Bref tout ce qu'on veut garder à portée de main.
Une fois chargé, 8-10 kilos pour environ 40 L
 
Une seconde méthode implique, elle, de disposer de poches externes provenant d'un autre sac (par exemple de celui que vous avez éclaté dans les ronces 5 minutes plu tôt...) qu'on pourra fixer du mieux qu'on pourra sur la claie, la simple utilisation de poches MOLLE ou de sac F2 avec un peu de ficelle suffit à accrocher solidement la poche sur la claie.
Version légère équivalent à un sac de 30 Litres pour 5 kilos
 
Le confort étant spartiate il convient de rembourrer les bretelles en corde à l'aide de tissu, par exemple ses chaussettes de rechange.


 Ensuite, chaque élément du sac sert à installer le bivouac : les cordes servent à tenir un hamac, les tendeurs maintiennent la bâche qui remplace la tente. Bref rien n'est perdu si ce n'est l'armature en bois qui ne pèse que 500 grammes à peine.
 
"Rien ne se perd, tout se transforme"

Le lendemain matin quelques minutes suffisent à recréer la claie en refixant les cordes, mousqueton et chaussettes. Emballer le reste peut être plus long dans le cas d'un sac en bâche mais rien de bien gênant.

Ainsi on peut porter sur ce genre de « sac » plus de 8 kilos pendant deux jours à travers bois et ronces (le Morvan en été quoi) soit plus de 20 kilomètres en terrain assez accidenté et broussailleux. 
Terrain de test : forêt du Morvan

Si le sac retient bien le matériel même dans les passages de franchissements de haies/clôtures, il se ballade latéralement de façon très peu agréable, l'ajout d'une forme de ceinture serait donc à prévoir.
De plus même avec les chaussettes le confort au niveau des épaules reste très limité, les cordes ne cisaillent pas les épaules mais on sent qu'on utilise un sac bricolé. 

 
A l'aventure compagnons !
Au final une bonne méthode de portage en cas d'urgence bien que franchement peu adaptée à une utilisation sur le long terme, celle-ci se révélerait cependant possible en rajoutant quelques éléments de confort tels qu'une ceinture abdominale ou des bretelles mieux fabriquées.
En tout cas en à peine un quart d'heure on peut disposer d'un « sac » suffisant pour ranger le matériel essentiel dans le cas où le sac principal viendrait à décéder au détour d'un sentier.



samedi 5 septembre 2015

Sac à dos F2




Quand on recherche du matériel résistant voir très résistant on est souvent amené à se tourner vers le matériel militaire qui présente en plus l'avantage d'être souvent très abordable. C'est pourquoi pour compléter le Seyntex (45 litres) et la musette F2 (25 litres) avec un sac de volume supérieur je me suis retrouvé avec un sac F2 sur le dos.
Une semaine de matos hors manger.

 

 Présentation

Plus rustique que le Seyntex il se présente sous la forme d'un sac camouflé en Centre Europe (réglementaire Armée française) de 100 litres environ dont 80 pour le compartiment principal et 8 pour chacune des deux poches latérales amovibles. Il dispose également d'une armature en aluminium là où le Seyntex n'a qu'une plaque dorsale en matière plastique.
Le compartiment principal est accessible par trois ouvertures : dessus comme sur un sac normal, devant via un zip à ouverture totale dégageant une fenêtre de 30 centimètres par 30, et par dessous en ouvrant le zip de la partie inférieure. 
Ouverture frontale

Cette partie inférieure est renforcée et totalement imperméable permettant ainsi le transport d'un sac de couchage ou de vêtements, elle peut être isolée du reste de la grande poche par un rabat intérieur avec bloqueur.
Ouverture inférieure
Un rabat identique est présent sur le haut du grand compartiment de façon à pouvoir cloisonner un espace de 20 litres dans le sac. On peut donc disposer de 3 emplacements séparés, avec chacun un accès, d'un volume de 20, 40 et 20 litres de haut en bas.

Ouverture supérieure et rabat interne



En utilisant les sangles passant en bas du sac on peut le comprimer et réduire ainsi le volume du compartiment principal à « seulement » 40 litres en écrasant les deux extrémités. Dans cette configuration la hauteur du sac passe de 80 à 50 centimètres.
Mode comprimé


Le matériel peut aussi être dispersé entre les autres poches : une poche dans le rabat abritant le couvre-sac, qui de base est solidaire du sac (couper les sangles qui le retienne ne pose aucun problèmes ensuite), offre encore un peu d'espace, une poche plate sur l'avant du sac est plutôt pour le petit matériel ou les cartes vu sa faible épaisseur, enfin une petite poche de ceinture permet d'avoir à portée de main les éléments de petite taille servant souvent (boussole, briquet, portable...).
Poche et sangles supérieures

Poche avant

Poche de ceinture

La ceinture est d'ailleurs un des points fort du sac, elle est assez large et rembourrée pour répartir parfaitement la charge sur les hanches plutôt que sur le dos, elle présente une sangle pour l'accrochage de mousquetons et d'équipements en plus de la petite poche de ceinture.
Clip de ceinture

À cela il faut ajouter les deux poches externes de 8 chacune, bien qu'offrant un volume supplémentaire bienvenue ces poches ont une forte tendance à se balancer si le sac n'est pas rempli à fond les maintenant ainsi plaquées. Ce problème est dû au système d'attache qui n'est rien de plus que 4 boucles sur la poche dans lesquelles vient passer une sangle repassant dans des boucles sur le sac.
Poche amovible latérale

Système de fixation, un en bas et un en haut de chaque poche

En parlant de sangle, c'est pas ça qui manque sur le F2 : pas moins de 4 paires de sangles sont disposées sur l'avant du sac dont la paire du dessus et celle du fond qui permettent l'emport d'un tapis de sol ou d'une tente. Les deux paires restantes sont moins longues et serviraient plus à l'accrochage d'un item par sangle.
Sangles du bas avec boucles Fastex


 Test

Sur un terrain de moyenne montagne, en l’occurrence le Jura, pendant 120 kilomètres de GR correctement aménagé avec une charge allant de 18 à 13 kilos sac compris le F2 est tout à fait portable jusqu'à 20 bornes par jour sans problèmes particulier.
Le port est facilité par la ceinture ventrale bien étudiée, par les larges mousses du dos et par les poignées sur les bretelles.
En revanche cette même ceinture est si rigide qu'elle attaque un peu la peau au début (pas grave juste une couche en moins il en reste) mais passé quelques jours elle s’assouplit, arrête d'irriter et cesse de grincer à chaque mouvement. Il suffit en fait de « casser » le sac tel une paire de rangers neuve.


Conclusion

Au final on trouve chez le F2 le même défaut que chez les autres matériels du paquetage biffin standard : 4 kilos de masse à vide...
Non mais.... 4 KILOS !
Sur la fin de la rando un tiers des 13 kg portés étaient du nylon, de l'alu ou de la sangle, en comparaison un Forclaz 90 litres de chez Decathlon pèse à peine 2 kilos.
Le F2 et le Quechua ne jouant pas dans la même catégorie il convient donc avant d'acheter de considérer l'usage qui sera fait du matériel.
Pour un usage intensif en milieu difficile le F2 plus résistant sera tout indiqué tandis que le Forclaz conviendra mieux pour des marches où le matériel ne sera pas (trop) exposé.
Cependant le F2 présente aussi un énorme avantage régulièrement mis en avant sur ce blog (c'est quasi dans le titre en fait...) : il ne coûte pas grand chose !
Celui testé ici a été récupéré pour 10€ sur LeBoncoin avec 3 couvres-sacs en prime, et il en sort régulièrement à moins de 30€, 2,5 fois moins qu'un Forclaz neuf en magasin... Attention, la même règle de l'achat pour que dalle sur LBC est valable pour les sacs civils mais moins fréquemment selon mon expérience personnelle (18 mois à comparer les sacs d'occasion sur Internet).
Donc le sac F2 est comme le reste du matériel kaki : costaud, pas cher, et disponible facilement ; avantages qu'il compense par sa masse trop élevée et l'aspect militaire pas toujours apprécié par tout le monde.






jeudi 25 juin 2015

Lampe à essence


Au fond le principe de toute lampe à combustible est toujours le même : un corps inflammable qui remonte dans une mèche par capillarité avant d'être enflammé. On peut donc très facilement réaliser ses propres lampes.

Ici il faut pour seul matériel :
  •  Une bouteille en verre (pas forcément de la bière mais c'est mieux à l'étape 1).
  • Une bouteille d'essence F.         
  • Un bouchon en liège permettant de boucher la bouteille.
  • Un lacet en coton.
  • Ciseaux.
  • Vrille.                   

 Étape 1 : videz la bouteille en verre (d'où l'intérêt de la bière).

 Étape 2 : Découpez le lacet à la hauteur de la bouteille plus quelques centimètres. Découpez aussi la tête du bouchon.

 
 Étape 3 : à l'aide de la vrille percez le bouchon dans le sens vertical et passez y le lacet. 


 Étape 4 : remplir la bouteille d'essence, à moitié au maximum. Placer le bouchon de manière à ce que le bas du lacet baigne dans l'essence et que le haut dépasse de 2-3 centimètres.

 Étape 5 : Une fois que le lacet s'est bien imbibé il ne reste qu'à allumer.

 Au final chaque centimètre d'essence donnera environ 2h30 d'autonomie. Testée avec 2 cm le résultat a été 5 heures de lumière légèrement plus puissante qu'une bougie chauffe plat non modifiée et équivalente à celle d'une modifiée
 En définitive l'autonomie maximale permet de largement tenir toute une nuit avec peu d'odeur d'essence et la possibilité de tenir la lampe plus facilement qu'on ne le ferai avec une bougie. 

 En revanche le système complet pèse 200 grammes, soit autant que....15 bougies chauffe plat qui peuvent éclairer autant (après modification). Donc cette lampe n'est réellement utile que pour les longues périodes de bivouac où un éclairage de longue durée est requis, ou alors quand il n'y a tout simplement rien d'autre de disponible. 
 Il existe cependant une version plus légère de ce montage qui permet d'annuler le défaut du poids mais où l'essence est très mal confinée.
 En conclusion, une réalisation toujours bonne à prendre mais à choisir je préfère cogiter à fabriquer une lanterne pour accueillir une ou plusieurs bougies.

lundi 8 juin 2015

Modification bougie chauffe-plat


 La bougie chauffe plat fait partie de ces essentiels pratiques et qui ne coûtent presque rien (3€ les 100 chez Ikéa®), cependant sa capacité d'éclairage (ce qu'on attend d'une bougie quand même...) laisse à désirer.   
 Typiquement il est très difficile de lire à la lueur d'une telle bougie. Mais une modification simple permet d'optimiser la bougie et de d'améliorer grandement son éclairement.

 Matériel :
      *Bougies (ça n'étonnera personne).
      *Ciseau.
      *Briquet.
      *Coton.
     


1) Retirer les bougies de leur contenant en aluminium.
 Pour cela percer le fond au ciseau pour appuyer directement sur la bougie peut être nécessaire.

2) Retirer les mèches des bougies.
 On peut pousser la mèche avec un lacet, ça fait pile la bonne taille (sûrement un complot des fabricants méfiez vous on sait jamais).


3) Rouler deux mèches ensembles et les placer sur le petit socle en alu avant de la remettre dans la bougie dont on aura agrandi le trou au ciseau.


4) Avec le coton, faire une mèche que l'on enduira avec la cire récupérée en évidant les bougies et que l'on aura fait fondre dans un des contenant en alu. Placer cette mèche dans la bougie sans mèche.


5) Replacer les bougies dans leurs contenant.

De gauche à droite : normale, mèche coton, double mèche.

 Au niveau de l'autonomie, la bougie normale dure entre 4h et 4h30 (faudrait voir si une étagère Ikea® brûle plus longtemps...), tandis que la modifiée coton et la double tiennent environ 3h / 3h30 mais avec un éclairage permettant de lire et de dégager plus de chaleur.
 Au final avoir un mix entre les trois types peut se révéler une bonne idée, les normales fournissant un éclairage ambiant dans la durée tandis que les modifiées apportent une plus-value en terme de luminosité pendant un temps plus court, le tout pour un coût quasi nul et un temps de moins d'une minute par bougie réalisée.