mercredi 21 janvier 2015

Les Chaufferettes



  Winter is coming, fingers are leaving, bonjour.

  Afin de ne pas y laisser des phalanges entre les amphis climatisés au mois de janvier et les randos en plein hiver il faut maintenir la température des phalanges en question la plus élevée possible, pour cela il y a la méthode simple consistant à limiter la déperdition thermique avec des gants, et celle d'amener directement de la chaleur avec une chaufferette, c'est donc le thème de l'article d'aujourd'hui avec une comparaison entre les deux modèles les plus répandus : à gel chimique et à essence.

La chaufferette à essence

  Le principe est simple, une mèche dans un contenant métallique est imbibée d'essence à zippo (ou essence F à défaut), on replace ensuite le bruleur sur la mèche que l'on vient chauffer avec un briquet jusqu'à apparition d'une petite flamme bleutée, il suffit ensuite de remettre le cache par dessus et de placer la chaufferette dans sa housse pour ne pas se brûler avec. L'autonomie théorique est d'une dizaine d'heure, sur la mienne (récupérée dans un lot militaire d'occasion) ça n'a malheureusement jamais dépassé les 5h (amplement suffisant pour se cramer sur le métal...).
  Le principal défaut de ce type de chaufferette est l'odeur d'essence qui s'en dégage, en outre, le remplissage et l'allumage requiert une motricité fine qui n'est généralement pas au rendez-vous quand on a les doigts gelés (justement le moment où la chaleur est requise tiens si c'est pas une coïncidence). Il est en effet compliqué de la conserver prête à l'emploi dans une poche au vu de la forte volatilité de l'essence.
  De plus la nécessité d'oxygène pour alimenter la combustion empêche une utilisation dans un sac de couchage sous peine d'extinction.
  Cependant ces défauts sont partiellement compensés par une autonomie et une chaleur dégagée maximale par rapport au deuxième type. On trouve ce type de chaufferette un peu partout pour moins de 10€ tandis que le litre d'essence (soit une dizaine d'utilisations) est à 4€.

 

La chaufferette chimique 


  Par un principe chimique, en l’occurrence un liquide maintenu en surfusion (liquide à une température inférieure à son point de solidification), une simple perturbation du contenu de la poche va entraîner une réaction de solidification dégageant de la chaleur. La perturbation va ici être le fait de casser une pastille métallique contenue dans la poche. La chaufferette dégage ensuite environ 50°C pendant une demi heure à 45 minutes.
 Pour la reliquéfier il suffit de la plonger dans l'eau bouillante 5 à 10 minutes, la chaufferette est ensuite stockable à l'état liquide, prête à servir, pendant des mois.
  Sans odeur, étanche et pouvant être activée très facilement la chaufferette chimique est cependant assez vulnérable à un déclenchement intempestif, il vaut mieux la conserver dans une boite pour protéger la pastille jusqu'à utilisation. Son défaut vient de sa faible autonomie ainsi que du matériel nécessaire pour la réactiver. Ce modèle est disponible pour 2€ chez Nature et Découvertes.
 En fait les deux modèles seraient plus destinés à des milieux différents. Urbain pour la chimique nécessitant plus de logistique et moins performante mais plus discrète.
Tandis que la chaufferette à essence chauffant plus et plus longtemps est parfaitement adaptées aux utilisations de longues durées. 
 Cependant pour le prix d'une seule chaufferette essence et de sa bouteille de combustible on peut acquérir six modèles chimiques permettant une plus grande flexibilité.  

dimanche 4 janvier 2015

Mini-kits étanches


Une alternative intéressante aux boîtes étanches du commerce est la boîte de boissons en poudre Nescafé, outre que c'est tout à fait buvable (mais passons), elles offrent un volume intérieur suffisant pour la confection de mini-kits en tout genres et disposent d'un pas de vis garantissant une étanchéité parfaite. De plus le plastique de ces boîtes est suffisamment épais pour protéger le contenu des chocs.

Mini Medikit                
Mini Kit feu

Un autre type de boîtes étanches est la boîte de pellicule photo, avec le retour de l'argentique dans les clubs photos il suffit d'y connaître quelqu'un pour récupérer des petits contenants étanches et transparents pouvant servir comme sous-modules ou comme mini kits. Les tubes d'aspirines ou de vitamines peuvent également tenir ce rôle.
Allumettes, sucres, lichen allume-feu, coton.

Enfin, le dernier contenant étanche est un des essentiels de tout barda : le ziploc. Prenant une place quasi nulle quand il est vide, disponible partout pour un coût minimal, et suffisamment étanche pour abriter du contenu sensible.
Kit carte
En conclusion, pour le petit matériel, une boîte étanche du commerce peut facilement se remplacer par n'importe quel contenant étanche de récup. Et en plus le café viennois c'est trop bon...